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« Le photographe traverse le deuil et le présent sans arrêt. C'est une force et une souffrance. Moi aussi, je préférerais passer à autre chose. Je suis saisi par cet aller-retour permanent entre le passé et le présent et, au fond, dans l'association des deux, je vois le futur... » (Depardon)

C'est mon grand-père, avec son Rolleicord, qui m'a transmis la curiosité pour la photo. L'image à travers le temps, bien rangée dans ses albums ou classée en dias 6x6, tout ça me fascinait. J'ai donc commencé à apprendre l'argentique à St Luc après mes études. Ensuite, je me suis formée au numérique, en cours du soir à l'EAM de Liège. Et maintenant à l'Académie pour la gomme bichromatée.

La photo représente une de mes préoccupations, garder une trace du temps qui passe, un souvenir des gens, des événements... sans doute parce que j'ai été marquée par la perte d'êtres chers dans ma vie de jeune adulte. On me décrit comme quelqu'un d'humaniste. Le portrait me convient bien pour cela.

CHINER EN CHINE

J'adore chiner, chercher un objet insolite, qui a une histoire...

Alors, pendant mon voyage en Chine, quand on m'a proposé le marché couvert à Pékin, même sous 40°C, j'y suis allée!

Trop curieuse de voir comment c'était là-bas!

Natural element

J'ai toujours dit que dans une vie antérieure, j'étais une tortue...

Vous pouvez imaginer que dans cette course folle actuelle, je suis perdue dans un tourbillon!

Alors, pour me recentrer, je dois être dans la nature, la voir et la sentir.

Je me sens alors dans mon élément...

Le carnaval de Binche vu par Nânesse

Mes parents sont Binchois, ainsi que toute ma famille...
Moi, je suis née à Liège, en Outremeuse, comme Tchantchès et Nânesse!
Mais quand même, le carnaval là-bas, c'est mes racines.

C'est de là que vient mon côté festif !

Le matin, les masques

L'après-midi, les chapeaux

Le soir, le cortège et feux de Bengale

C'est quoi être heureux?
Boa Vista - Ville Sal Rei - quartier Barak (déc 2015)

Ici c'est la super débrouille...

Pas d'eau courante, pas vraiment d'électricité, pas de grande surface, pas de choix en viande, pas de magasin de vêtements ou de gadgets électroniques...
Ils vont remplir l'eau dans des bidons, ils coupent l'électricité quand il pleut sinon ça prend feu, les vêtements c'est de la récup, ils mangent de la chèvre (très peu d'animaux sur l'île), ils pêchent leurs poissons, ils ont quelques fruits et légumes...
La plupart sont dehors, chacun à ses tâches.
Quand l'école est finie, les enfants jouent tous ensemble dans la rue, s'amusent pour un rien...
Puis, pour se rafraîchir, ils vont piquer une tête dans l'océan Atlantique, situé à 200 mètres de chez eux.

La plupart sont "no stress", fiers et positifs dans leurs gestes au quotidien. Pas de visage accablé, même pas par la chaleur...
Mais le maire de Sal Rei veut les déloger. Il a fait construire des buildings juste à côté, genre cages à poules!
Eux ne veulent pas y aller. Fini de vivre dans la rue, fini la liberté d'être autonome, fini l'art de la débrouille...
Ils vont devoir payer un loyer, des charges, de la consommation... alors qu'il y a très peu de travail!
Ils vont devoir rentrer dans le moule de la société mondiale.

Finalement, être heureux, c'est quoi?
Je me pose la question...

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